Everything Counts

Il y a peu j'argumentais sur la nature non constructive de la reproduction à outrance des mêmes erreurs ... J'en concluais qu'il y avait 3 facteurs possibles : la recherche destructrice (désir de se faire du mal), l'incapacité causée par un tiers d'établir un jugement ou d'avoir une attitude de qualité (maladie physique ou mentale notamment), et enfin l'incapacité majeure à opérer un raisonnement fiable (aussi nommé connerie, débilité, ...).

Il va de soit que les trois ne s'interdisent pas et qu'il est possible qu'un maso soit à la fois con, que ce soit dû à à une maladie mentale ou non... En clair, le caractère répétitif de la survenance d'une erreur dans notre propre évolution est symptomatique d'un dysfonctionnement majeur dans notre mode de pensée et/ou d'action.

Dès lors deux alternatives s'offrent à nous, rechercher d'où vient cette récurrence puis agir, ou agir simplement à tâtons jusqu'à ce que cela fonctionne.

Les deux systèmes ont leurs propres avantages et inconvénients ...

• La recherche peut être longue, fastidieuse, et non concluante : il n'y a parfois pas de réponse. Mais si l'on trouve la réponse, le changement mis en place doit pouvoir prévenir de la survenance ultérieure de cette erreur...
• Les changements à tâtons permettent de trouver des solutions rapides, mais ne garantissent pas de trouver la bonne solution : l'erreur peut réapparaître un jour car elle aura été juste masquée ...

Dans les deux cas, rien n'empêche qu'une autre erreur montre le bout de son nez... mais ne soyons pas tout de suite défaitiste...

Le vrai problème là dedans finalement c'est d'accepter de changer... Bah oui, si le problème c'est que notre système de valeur va à l'encontre de la prévenance d'erreur "we're screwed"... Si je suis croyant, je respecte les lois de Dieu.... Mais si les lois humaines vont à l'encontre de celles de Dieu... Qui dois-je suivre ? (Pour les non-croyants, merci de transposer dans votre domaine d'expertise à savoir "Si j'aime le chocolat mais que je suis diabétique, que dois-je faire ?" ou alors "Je suis allergique aux chats, mais ils sont trop choupinou" ou enfin le fameux dilemme cornélien/racinien - oui on oublie trop souvent que l'un et l'autre jouent du même problème en choisissant des réponses différentes, pour l'un l'honneur/la famille, pour l'autre l'amour (j'ai envie de vomir)-)

Bref... Maintenant que j'ai la réponse à une question qui date de mon adolescence... Opération Back In Business Again (enfin plutôt Let's play your game) lancée ...