Freyja

Si vous commenciez par aimer votre prochain, ne serait-ce pas une solution simple permettant tout implication toute en couleur et sans douleur ? Dans un monde où vous aimeriez tout un chacun, votre bien aimée ne serait qu'une icône au milieu de ses semblables, celle qui par convention naturelle recevrait tout l'amour que vous portez au monde et qui d'un sourire irradierait ses homologues leur montrant votre amour, votre interface homme - monde, celle dont vous avez besoin pour évacuer votre surplus d'amour, celle qui tant qu'elle est présente représente la présente gente féminine sur Terre, qui d'un clin d'œil ouvre votre esprit et d'un départ vous libère. Alors, la tête à l'envers vous embrasseriez la terre, et vous vous souviendriez de vos frères dans un autre hémisphère ...

En somme une femme parmi tant d'autre qui, tant qu'elle est là, est une déesse parmi les mortels ... Tous les sacrifices, aux yeux du commun des mortels, à l'exception de la cannibalisation de votre être, seraient justifiés et beau ... Et le jour où cela se terminerait, redeviendrait un dimanche parmi les autres, jour où votre déesse se repose, un dimanche sans fin ...

... Jusqu'au début de la nouvelle semaine ...

Un lundi radieux où il reste tout à construire, où tout un chacun nous émerveille, un mardi pluvieux au fond du quel se forgent les racines d'une Amoure naissante, un mercredi tendresse qui reconstruit et qui répare, un jeudi flamboyant dans le quel l'amour s'exhibe plus fort que jamais, un vendredi de Freyja, dans le quel la conception démarre une nouvelle étape, un samedi où le ciel reprend sa place et la terre se réorganise, puis un nouveau dimanche de repos pour le ciel et la Terre ...